Les internautes correcteurs

Le web permet à tout un chacun de s’exprimer librement sur un thème de son choix. Qu’il soit professionnel, amateur passionné ou simple lambda, tout le monde a cette occasion de se faire entendre sur la toile. Les blogs améliorent encore cette expérience en favorisant l’échange entre l’auteur et son lecteur grâce aux commentaires. Faut-il encore en avoir.

Pas facile de captiver l’attention de l’internaute. Fougueux, il lit entre les lignes, passe rapidement d’un coin à l’autre sans s’éterniser. L’immensité du web donne cette impression que l’herbe est toujours plus verte ailleurs. Non seulement le lecteur est impatient, mais il a cette caractéristique d’être passif. Un faible pourcentage se donne la peine d’interagir. Cette minorité n’est pas représentative, mais mieux vaut y faire attention. L’auteur endosse alors le rôle de modérateur pour trier le spam, les messages tendancieux. Il devient aussi community manager en accueillant les nouveaux, en les remerciant, en répondant aux interrogations et en apaisant les tensions éventuelles.

Dans l’idéal, les commentaires sont constructifs et viennent apporter une plus-value au contenu. Seulement voilà, l’intervenant a carte blanche et ne se donne aucune limite. Déjà qu’il n’intervient pas souvent, il ne faudrait pas lui brider ce plaisir. Certains se focalisent sur une coquille, une faute de distraction. C’est toujours gênant de se faire reprendre sur ce point. L’échange dans les commentaires peut alors se briser et se concentrer sur ce qui apparaît secondaire.

Afin d’éviter ces petits désagréments, tout en profitant de la vigilance des internautes, il existe différentes techniques pour éviter que ces remarques n’apparaissent dans le flux de la conversation. En l’absence de correcteurs, le mieux est de demander directement aux internautes de prévenir l’auteur d’un article. C’est le cas d’Arrêt sur images où chaque article conséquent propose de signaler une faute. À noter qu’il n’est pas possible de commenter directement la note (sauf pour les abonnés via le forum).

Capture www.arretsurimages.net
⏩ capture http://www.arretsurimages.net

D’autres, comme Presse-citron, préfèrent le mentionner dans une mini-charte adossée au formulaire de discussion. De cette manière, la remarque est envoyée au destinataire sans passer par le blog.

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⏩ capture http://www.presse-citron.net

Le blog Copywriting-pratique tente de canaliser les éventuelles critiques de forme par l’envoi des corrections. Écrivez les mots erronés et le tout est envoyé directement à l’auteur.

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⏩ capture http://www.copywriting-pratique.com

Des amateurs passionnés de l’écrit, proposent leurs services. Pas simple de produire du contenu intéressant, captivant sans aucune faute. L’exercice est hautement plus périlleux quand la communication passe par les réseaux sociaux. Autant d’occasions de faire une bourde dans un texte écrit trop rapidement. Pour désamorcer les occasions de se voir critiquer, Correction de textes a proposé un concours à tous ses lecteurs. Audacieux pour une entreprise qui prétend en faire son métier. Une manière peut-être d’affirmer son efficacité, du moins si aucune faute n’a été relevée.

Concours Facebook
⏩ concours pour détecter les fautes

Une réflexion sur “Les internautes correcteurs

  1. Nous pouvons AIDER nos ENFANTS
    Préférons-nous qu’ils écrivent ESCHSCHOLZIA ou ESKOLZIA ?

    Nous avons actuellement le droit d’écrire « caddie » ou caddy », d’écrire « emmental » ou « emmenthal » : pourquoi ne pas appliquer cette liberté à tous les mots de notre langue ? Chacun de nous aurait le choix entre l’orthographe actuelle et l’orthographe simplifiée (« orthographe » ou « ortograf »). L’apprentissage de notre langue ne serait plus associé à la notion de FAUTE, les ENFANTS ne seraient plus EFFRAYES par la COMPLEXITE ACTUELLE de la langue française :
    aGrafer mais aGGraver, aLigner mais aLLéger,
    apercevoir mais apprendre, aliter mais allaiter,
    prétendument mais assidûment, amener mais ammoniaque,
    résonner mais résonance », girouette mais gyrophare, etc.
    Dans la série « Pourquoi faire simple alors qu’on peut faire compliqué ? »…

    On parle de cette simplification depuis plus de 30 ans, il serait temps de passer à l’acte, non ? Combien de générations vont-elles encore être SACRIFIEES ? Dommage que nos « responsables » ne soient pas aussi doués pour agir que pour parler ; ou peut-être que le fonctionnement actuel de notre pays les empêche d’agir… En tout cas, l’Académie française est d’accord !
    La langue a été créée pour COMMUNIQUER, elle n’est pas faite pour générer de l’appréhension, elle doit être, pour TOUS (pas seulement pour une ELITE intellectuelle), une source d’OUVERTURE aux autres et à la vie. Jusqu’à ce jour, de nombreuses personnes ont été DEGOUTEES de la lecture pour la vie, certaines d’entre elles n’écrivent ni lettres ni courriels de peur d’afficher leurs lacunes…
    Or s’il existe un ESPOIR pour l’humanité, il est lié à la communication. Quand on n’aime pas lire, quand on a PEUR de faire des fautes en s’exprimant, on est HANDICAPE pour APPRENDRE, pour réfléchir, pour communiquer, pour progresser, pour VIVRE.
    C’est L’HISTOIRE des TROIS S : au début, la langue associait des Sons et du Sens ; puis sont venus les Signes (écriture) : le SENS est primordial ; l’écriture est là pour reproduire des Sons-Sens, pas pour FREINER la communication !
    Pourquoi LE fauteuil, LA chaise, LE vélo, LA voiture ? Les objets ont-ils un sexe ? Le comble de l’absurde : UN ovule, UNE verge… Un résidu inutile des racines latines. On devrait pouvoir dire indifféremment le ou la devant tout mot ne désignant pas une créature sexuée.
    La fameuse règle du participe passé doit absolument être simplifiée ; il faut se donner la peine de lire les 9 pages du « Dictionnaire des difficultés de la langue française » (éd. Larousse) qui lui sont consacrées : cette règle est d’une rare complexité ! « elles se sont aperçues dans le miroir », mais « elles se sont aperçu que ». Tous les jours des FAUTES sont commises, y compris par des PROFESSIONNELS de la communication ! Comment voulez-vous que TOUS les citoyens de notre pays MAITRISENT notre langue ?…
    Pour que des êtres humains s’approprient leur langue et AIMENT communiquer, lire, réfléchir, il faut que cette langue ne soit pas alourdie par des incohérences inutiles, scories du passé (à TROP protéger une langue, on l’empêche d’évoluer et de PROGRESSER…).
    Quand on s’exprime, on doit se préoccuper avant tout du SENS. On pourrait d’ailleurs profiter de cette simplification, de cette libération de notre langue pour l’ENRICHIR. Par exemple, si je dis « il a un BUREAU splendide », est-ce que je parle du meuble sur lequel il écrit, ou de la pièce où il travaille ? Dans certaines classes, dans certaines familles, il y aurait des DISCUSSIONS, des SUGGESTIONS ; par exemple : « buro » pour désigner le meuble (dont le nom vient de « bure », tissu qui le recouvrait) et « burdo » pour désigner la pièce (où il y a des DOssiers).
    Seraient tenus d’utiliser l’orthographe simplifiée : les enseignants, les élèves, les étudiants, les administrations, les journalistes, les éditeurs… Afin que l’orthographe simplifiée soit pratiquée par TOUS en l’espace de deux générations.
    Cette décision COURAGEUSE et généreuse de la France pourrait inspirer d’autres pays (toutes les langues peuvent être améliorées, afin d’être mises à la portée de tous les citoyens : la DEMOCRATIE commence par là).
    Une partie du TEMPS consacré actuellement aux dictées pourrait être utilisée pour des activités d’éveil (théâtre, par exemple) et des activités de plein air, ce qui EMBELLIRAIT la VIE de NOS ENFANTS. Un nombre croissant de jeunes étrangers choisiront d’étudier la langue française (RAYONNEMENT CULTUREL, tourisme, etc.).

    Il est important que CHACUN de nous FASSE L’EFFORT (généreux et intelligent) d’aller au-delà du premier « choc » (naturel) de notre cerveau devant tout CHANGEMENT : cet organe a une CAPACITE D’ADAPTATION considérable et, pour nous motiver, pensons à toutes les SOUFFRANCES (enfants et adultes) qui disparaîtront grâce à ce changement (espéré depuis des décennies !).
    On peut faire de l’argent avec ces difficultés inutiles, on peut parler, écrire… mais nous POUVONS AGIR ! Par exemple, une personne COURAGEUSE, sincère et GENEREUSE (un enseignant, un écrivain populaire, une chanteuse…) pourrait lancer une PETITION sur change.org (rubrique Education) afin que tous ceux qui le souhaitent (y compris les ENFANTS) puissent s’exprimer.
    Plus nombreux nous serons à faire preuve chaque jour de bonne volonté et de courage, plus le curseur « qualité de vie » se déplacera du bon côté. Il est peut-être encore temps… Ne nous contentons pas de croiser les doigts : notre AVENIR et celui de NOS enfants dépendent aussi de NOUS ! « Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent SANS RIEN FAIRE » (Albert Einstein).
    danysol777@gmail.com
    Un petit truc pour que les enfants n’hésitent pas à chercher un mot dans le DICTIONNAIRE (lorsque l’ordinateur n’est pas disponible) : il suffit de coller un post-it à la première page des A, un autre à la première page des B, etc. en les décalant de façon que tous les post-it soient visibles ; l’enfant inscrira un grand A sur le premier post-it, un B sur le suivant, etc. Chaque fois qu’il consultera « son » dictionnaire, il aura également l’occasion de découvrir telle illustration, telle planche de photos ; cela pourra être aussi un moment d’ECHANGE avec l’un de ses PARENTS.

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